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cHANTiER

Danse performances – Photo - Video

 

De mai 2012 à aujourd’hui, avec l’installation des nouveaux habitants de l’éco-quartier construit à l’Île-Saint-Denis sur l’emplacement des entrepôts des grands magasins, un groupe de danseurs « hante » la friche au fil de ses transformations.

Les photographies de Marie-Pierre Lagarrigue et les vidéo de Marie Tavernier accompagnent les danseurs porteurs de mémoire du lieu.

 

 

    HANTER

 

C’est comme si, par érosion, deux lettres du mot CHANTIER avaient chu pour nous ramener à cette présence que nous avons voulue nôtre dans ce grand chantier Bellastock, ses prémisses, son décours et ses points de suspensions. Danseurs, présence éphémère et pourtant : une mémoire. Ce que nous voulons porter.

 

     ● Entre la trace et l’éphémère

 

« Laisser une empreinte est une façon de s’en aller », c’est aussi une façon d’accepter la transformation, ne pas construire sur du vent, mais sur une mémoire dense, celle des habitants, des travailleurs ou des promeneurs de ces friches industrielles qui constituent le grand « membre fantôme » de l’Ile-Saint-Denis. Dans cette logique de conscience, du corps comme de ces lieux longtemps fermés et cachés, le groupe des danseurs performeurs de l’Essoreuse sont des témoins qui s’imprègnent des étapes de transformation de la friche à l’éco-quartier.

 

Une réappropriation de cette terra incognita passe d’abord par les sensations. Danser un lieu , suivant l’expression du danseur de butô Tanaka Min : développer l’attention à son propre corps conjugue l’acuité des sens à ce qui ressort âprement d’un lieu.

 

    ● Aller à la rencontre des gens

 

Remonter le fil des rencontres humaines. Dans ce travail patient d’enquêteurs, il s’agira de glaner toutes ces images, tous ces états de labeur, ces émotions, ces tranches de vie…

Les souvenirs que nous racontent les uns, ceux que les autres imaginent du nouveau lieu…

 

    ● Les traces : l’image filmée et photographique, l’écrit et la parole

 

Marie Tavernier, vidéaste et Marie-Pierre Lagarrigue, photographe, complices de longue date de l’Essoreuse ont toutes les deux participé aux premières visites de la friche du Printemps. Marie Tavernier a filmé les danseurs lors du Festival Bellastock en mai 2012.

 

 

 

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