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Les complices

 

 

Jacques Paris ; musique.

 

Après avoir mené de front une formation de comédien, de chanteur et de contrebassiste, il s’oriente définitivement vers la musique et plus généralement le son sous toutes ses formes. Grand bidouilleur de puzzles sonores plus ou moins instantanés devant l’éternel, il accompagne les aventures et explorations de danseuses et danseurs depuis plus de dix ans, que ce soit en créant des bandes sons définitives, ou en intervenant in situ sur un matériel sonore préparé en amont, sans exclure des improvisations sur sa contrebasse ou tout autre objet susceptible d’être converti en instrument. Collaboration suivie avec la danseuse chorégraphe Séverine Delbosq en solo ainsi qu’avec sa compagnie l’Essoreuse.

 

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Mö de Lenfé ; Costumes

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Créatrice lyonnaise de la ligne de vêtement éponyme qu’elle invente et façonne dans sa boutique, elle est l’alliée et la complice depuis « Je brûle », première création de l’Essoreuse. Son génie intuitif lui permet de saisir très vite l’univers de chaque création, et de réunir dans une harmonie de matières, couleurs, tout en soulignant la singularité de chacune des danseuses.

Cette empathie étonnante est nourrie par la tendresse chaleureuse qu’elle voue aux interprètes de l’Essoreuse, mais s’explique aussi par son intérêt constant pour la condition féminine, sa recherche passionnée sur les rôles, les métiers, les loisirs et les rêves des femmes à travers les époques et l’évolution de leurs images. Sa boutique du 1er arrondissement de Lyon est pleine de ces coupures de journaux, vielles cartes postales où se côtoient dans leurs tenues singulières les femmes de temps et de lieux différents.

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Marie Tavernier ; Vidéo

 

Marie Tavernier, née à Grenoble le 16 juillet 1970, obtient une maîtrise audiovisuelle en 1994 et part deux ans au Gabon en tant qu’assistante à la réalisation sur un téléfilm gabonais L’auberge du salut. De retour en France, elle est assistante monteuse puis chef monteuse sur de nombreux films documentaires. Elle croise aujourd’hui son activité de montage avec des projets de réalisations documentaires. Elle réalise « 01.42.30.37.37, après le bip c’est à moi », « un son sourd » et en 2010 le film documentaire « délaissé ». Elle prépare actuellement un nouveau film « À ma mesure ». Depuis 2010, elle suit les activités de la compagnie Les Essoreuse, avec "les temps du dedans" puis cHANTiER.

 

 

 

Viviane Duvergé ; Météorologie du corps

 

Mon maître, notre initiatrice dans cette discipline de plaisir et de rigueur, dans ce rapport de transmission auquel elle donne les mêmes qualités, Viviane Duvergé décrit son parcours au travers de sa rencontre avec Tanaka Min et la météorologie du corps.

« Un jour d'octobre 1978, alors que rien ne le laissait présager, j'ai vu danser Tanaka Min qui « dansait comme lui, alors je danserai comme moi ». Et voilà qu'enfin je rencontrais la danse et qu'elle ne s'évanouissait pas quand partait le danseur. Danse « durable » ?

Une danse dont je ne savais pas que je la cherchais. Cette danse que même Min n'appelait pas encore butô.

J'ai donc étudié sous sa (dure) houlette et, après qu'il me l'eût permis, j'ai voulu transmettre La Météorologie du Corps, comme Min a désigné la démarche de préparation à cette danse-là. Pendant plus de trente années, avec toujours la même joie de ce partage d'une pratique que je qualifierai d'outil en or, ateliers réguliers, week-ends et stages ont rythmé le temps. Et ainsi se fit un jour la précieuse rencontre avec Séverine Delbosq. »

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Odile Steinauer a découvert la météorologie du corps auprès de Séverine Delbosq puis de Viviane Duvergé, qui l'ont aussi initiée à la transmission des séries. Cette formation 'sur le tas' complète sa pratique de la danse contemporaine, dans un cadre amateur, et nourrit une approche résolument profane du corps et de l'échange, réciproque ou généralisé.

 

 

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Et, constituant l’âme de la compagnie, Zohra, Patrick, Marie-Hélène, Prune, Alice, Odile, Uma, Youma et encore bien d’autres femmes de l’Île ou d’ailleurs, et encore quelques hommes…

 

 

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